Mon Petit Placement x Sqwer

Libérés des livrets !

Quand la finance de demain se prénomme Thomas

En 2017, Thomas pousse la porte de Sqwer avec un besoin : trouver un développeur pour son projet. Son idée ? Il l'a déjà testée lui-même sur Internet : rendre l’investissement financier accessible au plus grand nombre. À l’époque, il met 100 € dans une campagne Facebook et récolte une centaine d’inscrits. Pas mal pour un début.

En discutant avec lui, une chose saute aux yeux : si même son père, banquier, n’a pas accès aux produits financiers les plus intéressants, alors le particulier lambda doit se contenter des miettes. Thomas se donne donc pour mission d’ouvrir ces solutions d’investissement normalement réservées à une élite, via une plateforme digitale pensée pour démocratiser le placement financier.

Mais au-delà d’une équipe tech et d'un premier produit, il lui fallait aussi structurer son offre, sa stratégie et son positionnement, avec des outils concrets de communication et de marketing. Et ça, ce n’était pas une mince affaire.

01.
De l'outsider au challenger

Très vite, nous avons compris que dans l’univers hyper codifié de la fintech et de l’investissement, il serait difficile de se faire une place. À l’époque, c’était du bleu marine ou doré partout, des quadragénaires en costume ou en doudoune de financier sur tous les visuels. Bref, ça sentait bon les années 80 et le club ultra fermé.
Notre première recommandation ? Tout l’inverse : une marque verte, une équipe jeune, une communication décomplexée et accessible. Exit les codes rigides, place à la proximité, la bienveillance et la simplicité. Résultat : ça a marché. Très vite, MPP est passé d’outsider à challenger, observé de très près.

Pour entretenir cette avance, nous avons renforcé l’image de marque autour de l’expérience utilisateur, d’un univers lifestyle et d’une cohérence totale entre fond et forme. Nous avons aussi mis en place des outils internes pour que cet ADN unique puisse être transmis et évoluer dans le temps.

Dès les premiers mois, nous avons testé le positionnement de MPP auprès des Français via enquêtes et interviews, en nous appuyant sur des maquettes de la plateforme. Le premier recrutement clé a alors été un data scientist, pour faire du produit un vrai outil data driven. Par la suite, enquêtes, interviews, analyses de données d’usage et feedback utilisateurs se sont enchaînés, générant un fort sentiment d’appartenance et bâtissant une communauté solide.

Chaque feature majeure a été validée par des tests utilisateurs, des interviews sur prototypes ou des enquêtes post-déploiement. Résultat : de belles économies en développement et un haut niveau de satisfaction utilisateur.

Objectif

Dans la veine du contre-pied plebiscité par Thomas, faire, très tôt, de Mon Petit Placement l'outsider qui définira la norme de demain.

02.
Un produit, ce n'est pas qu'une question de chiffres

À ce stade, ce qui devenait nécessaire était d'établir une vision produit claire et partagée. Car un bon produit, ce n’est pas qu’un bon calcul !
Si Thomas maîtrisait déjà les arcanes de la finance, il fallait encore que son produit parle à tous : équipes, actionnaires, et bien sûr utilisateurs.

Nous avons donc impliqué ces derniers dans la réflexion, identifié des référents utilisateurs et ancré cette démarche dans l’ADN du produit.
En interne, nous avons embarqué tout le monde à travers des ateliers de prospective, d’idéation et d’exploration. Et pour rendre tout ça concret, nous l’avons restitué dans une roadmap produit claire et actionnable.

03.
Hit the Road… map !

Le défi principal de l’équipe tech, avec un produit grand public en pleine croissance, c’est d’assurer la maintenance en conditions opérationnelles. Plus d’utilisateurs, c’est aussi plus de corrections à gérer.

Une roadmap ne s’improvise pas, et surtout, il n’existe pas de recette universelle. Chaque projet a sa propre alchimie. Avec Thomas et son équipe, nous avons exploré plusieurs méthodes de priorisation et co-construit une roadmap intégrant tous les volets : Run, Build, Dette et Maintenance.

Nous avons aussi fait beaucoup de pédagogie pour éviter que les équipes se fassent happer uniquement par le Run (les corrections) au détriment du Build (les évolutions). Changer ses habitudes, c’est un sport de haut niveau. Heureusement, chez Sqwer, on aime coacher… surtout quand tout le monde a compris pourquoi il fallait le faire.

Chiffres clés 2025

Levée de + de 20 millions d'€

30 000 clients 

200 millions d'euros d'encourts sous gestion

Équipe de 50 personnes

04.
Mieux vaut savoir tout chercher que chercher à tout savoir

Un besoin s’est vite imposé

Un besoin s’est vite imposé : innover. Car dans un marché aussi conservateur que l’épargne, il y avait un vrai coup à jouer.
Nous avons donc lancé un programme de R&D ambitieux avec le CNRS, l’INRIA et l’Université du Kent, centré sur la confiance dans les services d’investissement en ligne.

Bilan

Bilan : une labellisation Deep Tech par BPI avec French Tech Emergence, puis French Tech Seed, mais aussi le financement de l'innovation et de la recherche BPI, un soutien du cluster Minalogic, ... Au final, 4 M€ de financements et deux publications scientifiques. Mais surtout, un produit affiné, trouvant le juste équilibre entre l’humain et la machine. Car chez Sqwer, nous en sommes convaincus : la tech doit rester au service de l’humain, pas l’inverse.

05.
Toujours prêts !

Construire une vision, développer un produit… tout cela a un coût. Et c’est là qu’intervient le nerf de la guerre : le financement.

Nous avons accompagné Thomas lors de quatre levées de fonds, pour un total de 20 M€ en 6 ans. Notre travail sur la R&D a permis d’enrichir cette somme de 20 % grâce à des financements non dilutifs. Nous avons aussi structuré la documentation pour les Due Diligence (produit, tech, scientifique) et défendu MPP jusque dans les phases de contrôle fiscal pour obtenir les crédits impôt innovation et recherche.

Mais surtout, nous avons choisi de nous engager encore davantage : Sqwer est devenu actionnaire de Mon Petit Placement.

Nous avons siégé aux comités stratégiques, gagné en crédibilité auprès des autres investisseurs (BPI, Réseau Entreprendre…) et défendu la solidité humaine et technique de MPP. De simples prestataires, nous sommes devenus sparring partners. Et ça, ça change tout. Bien plus qu’un partenaire tech et produit, nous avons été associés, cofondateurs de cœur, épaulant Thomas pour prendre des décisions, gérer ses doutes, rassurer les actionnaires et ne jamais se sentir seul dans l’aventure.

06.
Et plus si affinité…

Tout au long de notre collaboration, Sqwer a endossé plusieurs rôles, toujours temporaires, le temps qu’ils puissent être repris en interne.

Nous avons assuré la fonction de CTO et de CPO pendant 8 ans, jusqu’à l’exit auprès d’un grand assureur français en 2025. Entre-temps, nous avons progressivement transféré le savoir-faire à une équipe interne de 15 personnes recrutées sur 3 ans.

Sqwer a aussi géré l’infrastructure au démarrage, dans un contexte de forte croissance. Nous avons mis en place une architecture horizontale (Kubernetes) capable d’absorber des pics de trafic impressionnants — jusqu’à 10 000 visiteurs en une minute lors de passages télévisés ou d’opérations marketing à forte visibilité. Et la plateforme a tenu bon.

Ce qu'on retient de ces années passées aux côtés de Thomas, ce sont les montagnes russes du projet, les doutes, les victoires… et la transformation de MPP en un acteur clé de la fintech française.

Et franchement ? On ne va pas faire semblant : on est fiers d'avoir joué notre rôle dans cette belle aventure. Allez, c'est dit !