MSF x Sqwer
Médecins sans frontières… technologiques
Le diagnostic : une fracture digitale
Nous connaissons tous Médecins Sans Frontières. Alors, quand l’ONG a contacté Sqwer, l’envie de nous rendre utiles a été immédiate. Le projet faisait profondément écho à notre raison d’être. Restait à vérifier si la mission relevait bien de notre champ de compétences.
MSF avait déployé un système de gestion documentaire — une GED pour les amateurs d’acronymes — afin de coordonner procédures et protocoles destinés aux équipes présentes sur le terrain, réparties dans près de 75 pays.
Seulement voilà : comme on peut l’imaginer, certains de ces terrains d’intervention souffrent d’un accès internet très limité. Et dans ces conditions, consulter des documents critiques — règles sanitaires, protocoles en cas d’épidémie, etc. — relevait parfois du parcours du combattant.
Notre première étape a été de concevoir un protocole d’audit complet de la GED. Objectif : comprendre les difficultés rencontrées par un échantillon représentatif des quelque 3 000 utilisateurs.
Nous avons conduit des interviews en anglais auprès de collaborateurs au siège, mais aussi auprès d’équipes terrain et de responsables régionaux. En parallèle, nous avons testé l’outil en profondeur : analyse UX, vérification des parcours utilisateurs, et tests de performance dans des conditions de connexion volontairement dégradées (parce qu’un débit avec un modem 56k des années 2000, ça change la donne).
Chiffres clés 2024
2,36 milliards d’euros
Personnel + 45 000 personnes dans le monde
Personnel terrain engagé /an :
~2 500 professionnels de santé + 15 000 locaux
Engagé dans 75 pays
6 millions de consultations /an
200 000 interventions chirurgicales /an
L’outil ayant été développé sur-mesure par un partenaire technologique de MSF, notre rôle s’est concentré sur l’analyse et la formulation de recommandations. Tout cela a été synthétisé dans un rapport de 60 pages remis au siège à Genève.
La mise en œuvre des correctifs a ensuite été prise en charge par l’éditeur de la solution. De notre côté, on a eu la satisfaction d’apporter une expertise concrète pour améliorer un outil essentiel à une ONG qu’on admire. Et croyez-moi, on a apporté à ce projet un maximum de soin !